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Une compilation de ces meilleurs rencontres artistiques. On retrouve dans cet album des enregistrements inédits avec divers musiciens ainsi que des titres apparaissant sur des disques dont elle ne fait que des apparitions, comme avec Dunaj ou Pluto. Nécessaire pour découvrir toute la palette artistique de cette violoniste et chanteuse. Écoutez V Cernem, de son album, «JH».
Toujours pleine de ressources, cette femme nous invite à la suivre, elle et ses nouveaux amis, sur des chemins de traverses où l’on croise un certain jazz. Mais peut-on vraiment parler de jazz? Alors que nous y entendons parfois une gitane slave, parfois une pop débridé ou encore une musique de chambre suave. Écoutez Mravenci Sila, de son album, «Cikori».
Cette fois encore elle est entourée de musiciens (six) autres que tchèques, et pas des moindre car il s’agit du Bang on a Can All Stars (dont Mark Steward, du quartet de guitares de Fred Frith), piano, guitares, violoncelle, percussions, basson, clarinette, basse, et elle bien sur voix, violon. Cet album est en quelque sorte une suite de Cikori moins jazz et plus audacieux ou du Nederlands blazers ensemble en moins contemporain. Il y a une certaine jovialité dans l’ensemble de ce disque où ces racines tziganes sur certains titres ressortent sans retenue. Un bel album. À noter un packaging très original et très soigné. Écoutez Maliri v Parizi, de son album, «Elida»
Enregistré en 1990, il s’agit de la ré-édition du premier véritable album solo d’Iva. D’une grande beauté, au sommet de son art, elle s’expose. Est-elle délicate, fraîche, drôle, fragile, ou bien serait-elle un peu sorcière? Écoutez Divna Slecinka, de son album, «Divna Slecinka».
Bon, avec ce disque on pourra dire que Iva Bittová aura tout fait. En effet avec le DJ «Javas» elle s’essaie à la techno! Improvisations vocales sur du boum boum. Déconseillé pour découvrir cette grande artiste, album de collectionneurs ou pour les soirées chaudes et dansantes ou encore comme elle le revendique pour les jeunes… Écoutez Designated, de son album, «The Party».
Ce live avec le Nederlands Blazers Ensemble (formation proche de l’Ensemble modern de Frank Zappa) revisite et accompagne les titres qui ont fait le succès de cette diva. À souligner plusieurs titres écrits pour la circonstance dont un en l’hommage à Tom Cora. Écoutez Quatuor pour cora skocna, de son album, «Ples Upiru».
Un grand classique de l’alternative Tchèque de la fin 80, où le violon et la voix d’Iva Bittová épousent les rythmes du batteur Pavel Fajt dans des danses ensorcelées, pleines de douceur et d’inventions. Enregistré live, édition allemande de No Man’s Land. Incontournable!!! Écoutez Svatba, de leur album, «Svatba».
Certainement l’un des plus beaux albums de la chanteuse et violoniste tchèque. Il faut dire que la sensibilité et la chaleur de Vladimír Václavek (Dunaj, E, Rale, Klar…) que l’on retrouve à la guitare sèche et au chant y est pour beaucoup. Une grande quantité d’invité dont le défunt Tom Cora. Très conseillé!!! Écoutez Sirka v louzi, de leur album, «Bile Inferno».
Ce n’est pas une réédition mais un ré-enregistrement, avec la formation de Dunaj de 1996; Vladimír Václavek (basse et guitare), J. Ostransky (guitare), J. Kolsovsky (guitare, voix) et P. Koudelka (batterie) et enfin… Iva Bittová (voix) et de Pavel Fajt (Batterie) sont de retour. Presque tout les titres du premier opus sont présents, agrémentés du superbe «Pustit Musis» et de nouveaux morceaux écrits pour la circonstance. Un disque vivifiant par une formation toujours aussi efficace. Écoutez Pustit Musis, de leur album, «Pustit Musis».
La seule formation qui renoue vraiment avec les ambiances du mythique Dunaj, pas étonnant puisque l’on y retrouve Josef Ostransky (Rale, E…) et Pavel Koudelka (Z Kopce), respectivement guitariste et batteur de ce groupe fleuve. Également présents Andrea Konstankiewicz (Rale et Tara Fuki…) au violoncelle et, pour compléter, Christoph Pajer (Metamorphosis) au chant, violon et guitare. Ces chansons rock sont interprétées principalement en anglais, parfois en allemand et même en français. Les atmosphères sont souvent empruntes d’une certaine angoisse et de mélancolie. Écoutez Lies, de leur album, «Boo».
Le voilà enfin!!! Attention à la surprise!!! Un son hyper léché et des compositions ravinées. L’aspect brut du premier opus a disparu, mais il laisse la place à un véritable travail de groupe où la personnalité de chacun est respectée. L’ombre de Dunaj qui planait au-dessus de cette formation se dissout, même si le jeu spécifique des deux dinosaures est toujours là, c’est Andréa et Christoph qui apporte la différence. Un rock sobre où la tension est intérieure. Écoutez Listen, de leur album, «Listen».
Héritier de Psi Vojaci (PVO), des poèmes pleurés, criés, arrachés, vomis, lus, chuchotés sur une pop/rock/jazz douce au limite de la chanson réaliste et du rock progressif.
La contre culture rock des années 70s et 80s en tchèquie est très importante. Pendant cette période, la clandestinité de ces formations étant une obligation, impossible souvent de se procurer des enregistrements, sauf en K7 et sous le manteau. Ces formations sont à l’heure actuelle englouties dans le monde de l’oubli. Dans un souci d’informer le public de l’existence de cette scène, Black Point ressort de ces archives des enregistrements rares, pas toujours de très bonne qualité, mais il ne faut pas trop en demander (le livret est traduit en anglais). La dernière compilation en date de ce label sur la «Parallel Pop». Une mine d’or!
Le milieu des années 80 aura été le début de carrière de beaucoup d’artistes majeurs dans ce que nous pouvons considérer comme le folk hors norme comme celui d’Iva Bittová, elles font partie de ses artistes qui dépasse les genres grâce à leur sensibilité et leur conviction esthétique. Dagmar accompagne elle-même son chant à la guitare acoustique par l’utilisation originale de son instrument pour installer une ambiance au service de la chanson et n’hésitant pas défier les lois de la physique, tapping, glissement, percussions sur cordes, archer, si le besoin s’en fait sentir et avec une dextérité époustouflante. Sa voix puissante, claire et pleine d’expression est au service du texte et de ses exigences. Cet artiste transpire d’émotion en nous touchant au plus profond des sens. Ce double album est une réédition de ces deux premiers enregistrements solo (86 et 88), avec en prime des inédits et performances en concert de 1976 à 1995, plus de 2h30 de musiques. Un disque indispensable! Écoutez Sokolnikova dcera, de leur album, «Mili Moji».
Cette formation acoustique et chantée, est composé d’un guitariste tchèque (principal compositeur) d’une violoniste anglaise émigrée en CZ, d’une violoncelliste tchèque et d’une chanteuse suédoise. Ce deuxième et dernier album est le plus aboutie et le plus courageux. Même si les compositions sont d’une base classique de chansons «pop» elles tirent profit de l’originalité de la sonorité et des textures de sons que leur permette leurs instruments sans effets d’aucune sorte. La voix puissante s’incorpore parfaitement à l’énergie indéniable de cette formation bien trop vite séparée.
Le groupe DG 307 est né en 1973. Son nom est l’abrégé du diagnostic psychiatrique utilisé à l’époque pour signifier l’incapacité à s’intégrer socialement et exempter de service militaire. Pavel Zajicek, poète, peintre et sculpteur est le pilier de cette formation, on retrouve sur ce double CD archive, Milan Hlavsa du Plastic People of the Universe, DG307 semble être un exutoire de création pour ce dernier. Premier véritable enregistrement, c’est le disque le plus difficile d’accès, mais certainement un des plus intéressants. Enregistrement de happenings bruts de décoffrage, musique du désespoir qui émerge au fil du disque; mariage d’instruments, d’objets, de cris (parfois étouffés). «Il y avait beaucoup d’idéalisme» dit Pavel Zajicek. Le caractère défricheur et expérimental des premiers albums du groupe en sont la représentation» C’est du live bien entendu! (Petite biographie de DG 307 de Frédéric Vion sur http://traversesmag.org/Traverses.htm puis allez sur article et ensuite c’est par ordre alphabétiques, y’en a même de PPU, UJD dans czech). Écoutez Degenerace, de leur album, «Historie Hysterie».
The plastic People of the Universe a engendré plusieurs formations. DG307 doit son existence à l’initiative de Milan Hlavsa et de Pavel Zeman, respectivement leader et batteur de PPU. Leur musique, beaucoup plus mystique que provocatrice, nous est servi par un son et une technique de jeu typiques de la culture underground tchèque des années ’70. Incontestablement destiné aux nostalgiques de cette période!
Black Point est un des labels incontournables de la scène alternative à contre courant de la République Tchèque. Un attachement à la tradition de rock underground post-68, le distingue de ses confrères. On y retrouve une partie de leur production jusqu’en 2000, pèle mêle, MCH Band, Extempore, Psi Vojaci, Z Jedne Strany Na Druhou, le premier projet solo du percussionniste des Plastic People et d’autres.
Difficile de mettre la main sur les disques de ce groupe mythique (V.Václavek, J.Ostransky, P.Koudelka, J.Kolsovsky). Label fantôme, éditions épuisées. Le dernier album avant la mort du chanteur (1996). Des guitares grasses, des basses rondes, une voix rocailleuse et ensorceleuse, une batterie nette et précise, des rythmes envoûtants, répétitifs, décalés. Tous les éléments sont présents pour faire de cet album, réalisé un des meilleurs groupes de Rock tchèque, made in Brno, un indispensable! Écoutez The story, de leur album, «La la Lai».
Second album de cette formation culte inimitable où Jiri Kolsovsky remplace définitivement à la voix Iva Bittová. Cet enregistrement aux atmosphères suffocantes est particulièrement sombre, les arrangements y sont léchés et généreux. Dans cette réédition cinq bonus inédits «live», dont deux avec Iva Bittová. Écoutez Rosol, de leur album, «Rosol».
C’est certainement les artistes le plus influencés par l’univers de Frank Zappa and the Mothers of Invention (Frank Zappa a été conseillé politique du président Havel pendant ces deux premières années de mandat…) Pavel Richter (guitare, chant), Tomas Zetek (basse, chant), Vlastimil Marek (batterie), et Mikolas Chadima (saxophone), reprennent même quelques morceaux du grand maître (King Kong, I’m the Slime…) chantés en tchèque. Un mélange adroit entre rock et jazz parcours ces morceaux «live» enregistrés entre 1975 et 1976. Une archive Black Point. Encore!!! Écoutez Slecna mimi, de leur album, «Nedefinitivni».
La rencontre de titans: le premier, batteur de renommer internationale, le second, chanteur, multi-instrumentiste et activiste sous l’occupation communiste. Ils ont choisi d’illustrer des textes du poète tchèque Ivan Wernisch. L’association de rock progressif, de valse et de musique populaire, confère à ce disque l’allure d’un rock simpliste. C’est grâce à leur démarche déviante et insolite que le terme «de traverse» prend un sens.
Ce batteur tchèque aux multiples collaborations (Iva Bittová, Dunaj, Pluto, Chadima, Amy Denio, Kampec Dolores, Zakarya, Jim Meneses et bien d’autres) donne un apport rythmique rigoureux et réfléchit. Cet enregistrement retrace dix ans de sa carrière solo. Un disque envoûtant, entre culture hindoue ou méditative et rock psychédélique. Le sens de la mélodie est frappant!!! Écoutez Area sismica, de son album, «Drum trek».
Cet album est plus un travail collectif, qu'un véritable album de Fajt. En effet c'est suite à plusieurs résidences avec plusieurs batteurs (tchèques, polonais, français, anglais, américains...) pendant près de trois ans. J'oubliais! c'est un big-band de batterie! Pour cet enregistrement (en concert!) est invité plusieurs personnalités comme une vocaliste tchèque, ou Filip Topol (de PVO) au clavier, à noter la présence de Chris Cutler (Henry Cow, Art Bears) de Jim Meneses (Zéro Pop) et de Milos Dvorocek (Iva Bittová, Vladimír Václavek). Ce double album a un goût de transe, les compositions sont minimalistes, hypnotiques, surtout très rythmique et au accent de danse tribal. Écoutez 4th Chakra, de son album, «Slet bubeniku».
Leur musique est imprégnée de rock, de funk, et de jazz. Václav Bartos—ex chanteur de Pluto (récompensé du prix du meilleur groupe alternatif en 1998) dirigé par Pavel Fajt—enrichie ces diverses influences en intégrant à cette jeune formation trois percussionnistes. Il réinvente le rock dansant. Perfectionniste, ces compositions sont bourrées d’arrangements légers et swings, et par sa voix captivante, il nous mène dans une transe mélancolique dansante. Écoutez Hmotny svet, de leur album, «Hmotny svet».
Deuxième CD pour le groupe de Vaclav Bartos (chant, ex Pluto) Nous avons ici les mêmes éléments que leur premier disque, Rock, Funk strident, Jazz avec malgré tout une nette évolution plus rock. Le groupe est réduit à quatre musiciens, guitares, basses, une batterie, et voix+claviers. Ils y gagnent en efficacité, c’est du droit au but, ça groove à mort, c’est énergique et vivifiant, le groupe signe ici l’album de la maturité. Écoutez Pravda, de leur album, «Never Tichu».
Groupe phare de la nouvelle scène alternative tchèque, leur force: le contrôle du chaos. Une musique aérée et puissante, impatiente et mature. Un rock proche de Tortoise en plus puissant et d’Unsane avec plus d’émotivité. Indispensable!!! Écoutez Zlo zblizka, de leur album, «Milimetry Dicha».
Ce double album retrace la carrière musicale du bassiste/chanteur et leader du groupe mythique underground et interdit pendant toute la période communiste, Plastic People of the Universe, mort le 5 janvier 2001. On y retrouve son travail avec PPU, Pulnoc, Fiction, Garage, DG 307 et ses projets solos.
Je suis à court de superlatifs pour dire du bien de ce quartette tchèque. C’est à la fois de la musique classique, du rock, du folk, de la chanson, du jazz. Un groupe généreux sans étiquette et plein d’humour. Accessible même aux non initiés. À offrir!!!
Quatrième disque du groupe avec un petit changement de personnel, en effet le guitariste et principal compositeur, Ingo Bellmann est remplacé par Dusi Burmec. L’album est encore une fois flamboyant, ceux qui n’est pas le cas des enregistrements suivants, à l’exception du Symphonic. En effet même absent Ingo est encore le compositeur de 80% des titres. La pièce maîtresse, Machalaj est à l’image de l’album, inventif, rayonnant, innovateur et léger à la fois. Une belle part d’humour agrémente ce superbe enregistrement du meilleur groupe de folk-rock bancal. Un indispensable! Écoutez une chanson de leur album, «Machalaj»
Après le live symphonique, nous voici en présence d’un live nous dirons plus classique du quartet praguois. Deux formats pour cet enregistrement le CD et le DVD. Le premier comporte 15 titres en quartet et six avec un violoniste, le DVD lui est plus complet, huit titres avec le même violoniste, 19 titres en quartet dans un cadre magnifique, une cour d’un château de la renaissance à Oslava, on retrouve tous les standards qui on fait le succès de Jablkon, sans parler des bonus où l’on retrouve des images des formations précédentes avec des vidéos publiques de 1984 et six clips. Le DVD est l’outil indispensable pour comprendre tout l’humour et la théâtralité de cette atypique formation. Écoutez Baba Aga, une chanson de leur album, «Machalaj»
Cet album date de 2001. Sa particularité est d’avoir invité le violoniste classique Jaroslav Sveceny. Un disque de reprises des meilleurs titres des deux premiers albums (Devata vlna, 1988 et Baba aga, 1990) Rien de l’humour et des mélodies joyeusement bancales n’est retiré. l’invité ne se colle pas, mais se font dans les compositions tout en y apportant un nouveau souffle énergique. C’est très certainement un des meilleurs albums du groupe. Écoutez une chanson de leur album, «§ Sveceny»
Leurs bonnes productions sont rares depuis «Machalaj» (1995) et après une première tentative au début des années ’90, Jablkon réitère l’exploit de s’accompagner par un orchestre symphonique. Enregistré lors du festival «Alternativa» à Prague en décembre 2003, les arrangements sont riches et accentuent l’humour des compositions. Tous les «tubes» y sont! Du grand art. Écoutez Prihon, de leur album, «XXV Symphonic».
Cette jeune formation semble soucieuse du passé artistique de son pays. En effet, elle rafraîchit le genre «chanson noise», un peu oublié par leur génération qui se dirige plus vers la musique anglo-américaine ou la techno, même si on retrouve dans cet album un titre signé Tom Waits, ils auraient pu choisir pire… Leurs influences sont du côté d’Už Jsme Doma, MCH Band, Psi Vojaci, Zuby Nehty. Écoutez I M Herbst, de leur album, «Mechanické_zvire».
Musique répétitive, calme, colorée, inquiétante et fascinante à la fois. Ce trio de guitare nous embarque dans une poétique abstraite minimale proche du psychédélique et de l’expérimental. Ce double CD est la réédition de deux enregistrements de 1984. Écoutez Cekani, de leur album, «High Fidelity».
Vladimír Václavek dispose de nombreuses cordes à son arc. Ici, il nous propose un travail plus expérimental qui se situe entre Dunaj et E. Musique tribale déconstruite aux accents rock, avec un son épais et brutale sans concession. Écoutez I got the wheel, de leur album, «Live CZ ’97».
Le bassiste, guitariste, chanteur, Vladimír Václavek est très certainement l’artiste le plus prolifique et le plus novateur de République Tchèque, fondateur de groupes mythiques comme Dunaj, E, et Rale, il est aussi le fidèle complice d’Iva Bittová. Klar est un trio sous la forme la plus classique d’un groupe de rock, guitare, basse, batterie, avec une musique à la fois fluide et bancale, chaleureuse et mélancolique, douce et combative, fine et chaotique, beaucoup d’adjectifs contrastés, mais telle est la teneur de cet enregistrement, réellement impalpable, déroutant et inclassable, troisième album du groupe, à coup sur le plus abouti. Attention au morceau caché en fin de disque, une perle… Écoutez Patient, de leur album, «Between coma and consciousness».
Un artiste pluridisciplinaire, chanteur, auteur, acteur, dramaturge, compositeurs, metteur en scène. Ses interprétations intimistes emportent l’auditoire dans un monde poétique tantôt triste, mélancolique, festif voir ensorcelant, sa façon inimitable de jouer de l’accordéon épouse et soutient sa voie fragile et attachante. Il chante faux, mais il a le courage d’être plus sincère que les autres.
Une réédition de son premier album enregistré en 1988 avec huit titres en bonus. Seul avec son accordéon et sa voix. A lui seul ce disque vous propulse dans les ambiances d’Hospoda (bar à bière typique) et c’est un concentré de la réalité poétisée. Mais n’aillez crainte, pas besoin de comprendre la langue, la magie de sa voix et de sa musique opère d’elle-même. Écoutez Karambol, de son album, «Obrazy».
Dans cet album enregistré en 2000, Václav Koubek s’accompagne de musiciens aux instruments acoustiques, percussions, violon, saxophone, violoncelle. On retrouve tous les ingrédients d’Obrazy avec une composition musicale plus élaborée. Écoutez Marie, de son album, «Saty Supaka».
Un recueil de chanson folk/rock. La musique est moins intime et moins pertinente. Un groupe plus électrique l’accompagne. Ce disque a reçu un prix décerné par les professionnels en 1996. Écoutez Ulice, de son album, «& Spol, Bezvetri».
Remarquable collage musicale du sculpteur Libor Krejcar. C’est un mélange d’énergie musicale d’un calibre peu standart. À la fois sombre et enivrant. Il nous invite dans son inspiration, dans son monde énigmatique et pour mieux se rendre compte de son travail, nous trouvons sur ce CD une vidéo de 30 minutes nous montrant une de ces installations, dans l’église de Most où Vratislav Brabenec des Plastic people improvise à la clarinnette. Écoutez Andel, de leur album, «Lesni Hrbitovy».
Un nouveau groupe venu de Brno, une ville riche en artiste hors normes et de références: Dunaj, Václavek, Boo, Bittová, Tara Fuki, Fajt, Slede, et Ty Sycaci. C’est plutot sur les deux dernières références qu’il faut aller chercher. À une différence près que ce trio en plus de la rigueur de l’écriture, de ses traditions et de son humour, à cette étonnante facilité à nous donner la bonne humeur. Rock Festif alambiqué? Tiens je l’a connaissais pas celle-là! Écoutez Baktanek, de leur album, «Jablko».
C’est du rock noise taillé dans le matériel le plus pur et le plus brut, prémédité comme un live avec un rythme faussement lancinant ponctué de brusques pains dans la tronche et des coups de basses qui résonnent encore longtemps une fois l’écho de la musique estompée. Ça grésille, c’est lourd et menaçant. Lyssa ne s’épargne pas des penchants mélodiques, de sombres lignes dorées pour apaiser ses tourments mais rien n’est simple et si on sent que derrière toute cette dureté se cache de la vulnérabilité, c’est l’odeur de souffre qui reste la plus forte. (Texte volé à pertes et fracas, www.perteetfracas.org) Écoutez Neklid, de leur album, «Amoral».
Un mélange étrange entre musique nouvelle et jazz, un disque inattendu et surprenant, le travail de saxophone est éblouissant, la voix féminine est douce et sucrée. On ne laisse agréablement prendre à leur piège et c’est avec regret qu’on en ressort. À son écoute on pense à Cikori d’Iva Bittova. Écoutez Sonhos, de leur album, «Longe».
Grande figure de la scène alternative et contestataire de l’ancienne Tchécoslovaquie, Mikolas Chadima n’a rien perdu de son sens critique, même si le communisme stalinien, son pire ennemi, est bien mort: Après un examen de la nouvelle situation, il nous décrit son scepticisme quant à la nouvelle politique de son pays, dénonce le retour des religions, et l’arrivée du grand capital; un peu anar quoi! Une musique influencée par le rock progressif du Rock In Opposition de Chris Cutler. Alors engagez-vous!!!
Disque hommage au poète allemand de l’est Jurgen Fuchs. Mikolas Chadima nous peint ici un des plus grands album de son MCH Band. On y retrouve tout les ingrédients qui ont fait la réputation de ce groupe, c’est noir, triste, pesant. Tous les chants sont en allemand ce qui ajoute encore un grincement de plus. On se croirait à Prague en plein réalisme communiste. Écoutez Leicht, de leur album, «Tagesnotizen».
20 ans d’existence, ça oblige. Beaucoup d’invités de marque pour ce double live, Pavel Richter, Vladimír Dedek, Peter Binder et le MCH au complet. 145 minutes de musiques, le trombone y reprend sa place mais pour un rock progressif sans grande surprise, les morceaux sont parfaitement interprétés le son est propre, mais il y manque cette magie indescriptible, c’est peut-être un ennemi qui manque. Allez les fans, on a pas toujours 20 ans! Écoutez Prochazka kolem pivovaru, de leur album, «Live».
Un incontournable de la discographie des PPU est enfin disponible en CD. Le son est d’époque, plutôt sale. Il faut savoir qu’à l’époque, 1974–75, date de cet enregistrement «live», rien n’était très facile pour les dissidents. Disque principalement consacré au poète contestataire, Egon Bondy. Malheureusement le livret est en tchèque, mais l’ambiance, elle est bien perceptible. Assurément un des meilleurs des PPU. Indispensable!!! Écoutez Dvacet, de leur album, «Egon Bondy’s happy…».
Disque en hommage à Milan Hlavsa, on y retrouve tous les titres qui ont fait la réputation de ce groupe. Tous les morceaux sont réenregistrés et réarrangés en 2001. Un des rares derniers albums d’une réelle crédibilité. En attendant l’acquisition de MOO! des anciens enregistrements réédités de ce groupe, vous pouvez toujours vous faire les dents sur celui-ci.
Le groupe de Pavel Fajt est certainement l’une de plus belles réussites dans la catégorie «rock bancal sophistiqué». Les compositions et les arrangements léchés, dans lesquelles tout a été jaugé avec minutie, en clair du vrai travail d’artisan. Écoutez Vitr v mracich, de leur album, «Tri».
Une des formations «punk» tchèques des plus atypiques dirigé par le chanteur, poète et pianiste, Filip Topol. Ce groupe (traduction: Les Soldats des Chiens) interdit par l’état dès sa formation, et toujours en activité. La complicité entre le batteur David Skala et Filip Topol, donne à leur musique une structure bancale à souhait, improvisant bien souvent les rythmes en direct, une tendance à la dissonance est aussi une de leur particularité. Réédition de K7 en concert ou en studio clandestin de PVO entre 1979 et 1985. Les titres en noir n’ont jamais été édités (archives Black Point!) Certains textes sont signés par Jachym Topol (le frère), certains ouvrages de cet auteur très en vogue chez la jeunesse tchèque actuelle sont traduit en français.
Plastic People of Universe aura influencé un grand nombre de groupes, Radost est de cela. Composé de quatre gais lurons, ils nous proposent 20 courtes chansons rock alambiquées où l’humour est un mot d’ordre. À noter la présence à la guitare et à la production de Miroslav Wanek d’Uz Jsme Doma. Amateurs de PPU et d’UJD ce disque est pour vous!
On aurait pu croire que seul Vaclav Koubek avait la possibilité de chanter et de s’accompagner d’un accordéon dans une «hospoda» (petit bar tchèque enfumé où l’on boit plus que l’on mange) qu’il était le seul à capter le public en mal d’une certaine chanson réaliste tchèque. Et voilà qu’arrive une jeune demoiselle et qui ensorcelle l’auditoire des «hospoda» praguoise. Elle est plus blues que Vaclav, elle a une voix plus puissante que Koubek, ces chansons sont plus réalistes et plus contemporaines, celles de Koubek sont plus sérieuses et d’un humour caché typique des 1970s communiste. Vous avez compris, Raduza est la nouvelle génération des chanteurs populaires tchèques que l’on attendait depuis longtemps.
Premier album CD, il existe un 1er enregistrement K7 de 1994, celui-ci est de 2001. Elle s’accompagne principalement de son accordéon et à plusieurs reprises par une guitare et sur quatre titres par une autre chanteuse Zuzana Navarova. Un album frais, même si sur certains arrangements, la basse enlève la spontanéité de ses compositions, il est vrai qu’il reste un très bon de disque de chansons-blues-folk. Écoutez une chanson de leur album, «Andelové z nebe»
Second album sorti en 2003. Dès les premières notes on sent l’impulsion et le soucis d’être plus brut, d’aller à l’essentiel. Les chansons sont moins blues, plus réalistes. L’accordéon est plus mature, nature et peu d’arrangements, plus traditionnel. Dans cet album est va directement au sentiment qu’il l’intéresse, on l’a sent plus sûre d’elle, moins complexée, moins envie de plaire. Les amateurs de ambiances tristes et poignantes seront ravis. Écoutez une chanson de leur album, «Pri mne stuj»
Ce recueil de 21 chansons datant du printemps 2005 met en évidence toutes les qualités de deux autres albums. Il est à la fois mélancolique et triste, festif et joyeux, réaliste et positif, populaire et jouissif. À noter deux textes en français ce qui permettent de saisir la philosophie de cette grande chanteuse. Écoutez une chanson de leur album, «V hore»
Nous sommes en présence d’une formation pluriculturelle, trois tchèques (Vladimír Václavek, J. Ostransky et A. Konstankiewicz), une japonaise (T. Kukushima) et une française (C. Phung-Ngoc, musicienne et danseuse). Ce quintette à cordes acoustiques et électriques chanté, nous embarque dans un rock méditatif enchanteur. Les couleurs musicales des compositions renvoient aux cultures respectives des membres de la formation et nous emportent dans un ballet de mélodies sensuelles. Écoutez une chanson de leur album, «Twilight»
Il serait très long de présenter correctement ce guitariste/activiste tchèque. Il est issu de la scène interdite des années 70, en s’évertuant au début de sa carrière à jouer et traduire des morceaux de Frank Zappa indisponibles à cette époque. Il nous propose un double disque en deux parties. La première est un récapitulatif de sa riche carrière de 1976 à 1995, avec des groupes tels que Elektrobus, Svehlik, Dunaj (tiré du premier et introuvable album avec Iva Bittová sous sa version d’origine, ne pas confondre avec Pustit Musis). La seconde présente ses travaux récents. Sans cesse en mutation et en recherche perpétuelle de nouvelles sonorités. Un artiste novateur et hors du commun. Deux CD au prix d’un!!!
Deux vieux complices, Pavel Richter (guitare et +, Svehlik, Richter Band) et Mikolas Chadima (guitare et sax, MCH Band, Extempore) des années ’70s dans Elektrobus (spécialisé dans les reprises de Zappa) se retrouvent après plus de 15 ans pour un album d’improvisation très ambiante et sombre. Les parties guitares de Richter sont remarquables, agiles et légères avec une utilisation des électroniques juste et pertinente. Écoutez Kytarove solo, de son album, «In new work».
Pavel Richter est certainement un des guitaristes tchèques les plus innovants et des plus discrets. Après une période de gloire dans les années ’70s avec ses groupes Svehlik et Elektrobus et épuisés des contraintes de l’époque il quitte la musique pour se retrouver fin 80 guitariste du groupe Dunaj (avec Bittova, Václavek, Fajt…) C’est à cette époque qu’il forme le Richter Band. Beaucoup moins influencée par le rock progressif et Frank Zappa, sa musique est plus douce et fluide. To, co lidi syti (1998) est sous la forme de trio, guitares, claviers et divers cuivres et Dead Line (2004) en duo, guitares, claviers, bruits et divers cuivres est une composition pour le théâtre. Très ambiante et très minimaliste, ces deux albums sont tantôt doux tantôt sombres. C’est un voyage dans les méandres de ces (nos) rêves psychédéliques. Il est plaisant de constater la régularité de la qualité de ses deux enregistrements, sans tomber dans le piège de la répétition, en changeant peu de chose et en basant tout sur la composition. Le premier est plus atmosphérique qu’en au second un peu plus rythmique avec des arrangements plus importants. De très bons albums! Écoutez Mury, de leur album, «…to, co lidi syti», et Hereckina smrt, de leur album, «Dead line».
La devise de ce trio tchèque «A bas les nouveautés! Nous devons trouver quelque chose de vieux qui n’ait jamais encore été fait» Cette formation, guitare/chant, contrebasse/chant et basson nous plongent dans un rock méditatif délicat et fin aux portes du jazz et du folk. Le premier album est une édition française, la Tchèque est épuisée. Délicieuses chansons courtes et fraîches et économes en effets techniques, ce qui manque de nos jours. Le second est beaucoup plus abouti, les compositions sont plus longues et plus sérieuses, mais n’enlevant rien de leur spontanéité. Écoutez Spech jde zemi, de leur album, «Chérie sculpte le paysage», et Mesic, de leur album, «Rostliny, rostliny!».
Ce duo de violoncelle composé d’Andrea Konstankiewicz (BOO, Rale…) et de Dorota Blahutova (Chorchestr…), nous parle de l’inconscient des rêves nocturnes. Ces chansons interprétées en polonais (les artistes sont tchèques), épousent leurs corps de bois, dans un déluge de douceur et d’énergie. Tara Fuki digne du meilleur de Rale et sur les traces d’Iva Bittová, en surprendra plus d’uns par leur poétique et leur sens mélodique de traverse. Écoutez Cien, de leur album, «Piosenki do snu».
Le Second Opus de cet atypique duo de violoncelle est dans la continuité du précédent. Les compositions sont fines et plus accomplies. Les soutiens vocaux d’Andréa donnent une puissance émotive prenante, séductrice et complète la voix envoûtante et caressante de Dorota. Les textes sont en tchèques, polonais et un en français d’une pure beauté. Les violoncelles sont pertinents et portent ces chansons avec une mélodieuse chaleur. Un disque indispensable et à donner à toutes les oreilles en mal d’amabilité. Écouter la quatrième piste du CD, Modlitba, 4:40.
Quatrième album de ce groupe de musiques festives tchèques des plus passionnantes, enfin débarrassée de leurs influences Klezmer et des mélodies balkanes. Ces nouvelles compositions sont plus énergiques, voire Rock, teintées de musique folklorique morave et irlandaise avec un petit soupçon et des couleurs d’Amérique du sud. Toujours la présence de ce sympathique banjo, de divers soufflants, trompette, tuba, hautbois, clarinette, de l’accordéon et de cette voix inimitable qui sent bon la mer et la bière. + 2 clips vidéos. Écoutez Ve zlatem kocare, de leur album, «Hypé!».
Quatrième album et second double (le précèdent, SSSS...) du trio de Petr Váša, chanteur et conteur. Opéra Eco-psychologique en quatre actes et épilogue. Histoire délirante d’un garde forestier qui après une dispute conjugale va se saouler avec ses amis et une fois soûl va à la chasse d’un fantomatique renard qui au fur et à mesure de l’histoire lui fera tourner la tête jusqu’à changer d’avis sur le sens de sa vie (l’homme). Musicalement un de ses disques les plus ambitieux, ces deux compères, guitares, basses, percussions et choeurs (ex Pavel Fajt et Pluto) peignent des ambiances de rock/folk/blues surréaliste. Malgré l’incompréhension des textes pour nous pauvres Français (quel dommage, juste une petite traduction en anglais dans leur imposant livret) on ressent tout l’humour de ce grand trio de Brno. Un grand album, double. Écoutez Bylo nebylo, de leur album, «Lisak je lisak».
Aprés Z Kopce, Petr Váša ne se produisait plus qu’en solo, se cantonnant à présenter des performances vocales très expérimentales. Et ça n’est que depuis 2000 qu’il a renoué avec le travail de groupe. Cette formation, sans batterie, est composée de deux ex-Pluto, Petr Zavadil (guitare) et Tomas Frohlich (basse); Ceux-ci nous proposent des blues déjantés et du rock interverti où l’ironie de Vasa est à son apogée. Même qualité de compositions sur ces deux albums. Impossible à différencier, une régularité à toute épreuve. Contentera tous les fans d’Albert Marcœur des premiers albums. Écoutez Lek & Jed, de leur album, «Lek & Jed», et Ja maj, de leur album, «Maj v dubnu».
La suite logique d’«uprostred slov», les mêmes ingrédients, un peu moins punk avec tout de même une charpente rock bien solide. À noter l’apport d’un ensemble vocale, le «C§K vocal» présent sur la plupart des morceaux ce qui ajoute une touche d’humour jubilatoire. Six titres en anglais en bonus, on pourra pas dire qu’ils n’ont pas fait d’effort pour ce faire comprendre. Indispensable pour tous fans d’UJD! Écoutez une chanson de leur album, «Nemilovany Svet»
Ce disque était très attendu. Pour cause, un album sans le saxophoniste et co-fondateur du groupe avec Miroslav Wanek, Jindra Dolansky. Les mauvaises langues avaient pronostiqué la fin d’Už Jsme Doma. On s’est planté: l’esprit est intact… L’énergie, l’inventivité sont au rendez-vous. Les envolés lyriques de Mira Wanek toujours aussi puissantes, des mélodies entêtantes et des rythmes vigoureux. Un mélange d’avant punk et du meilleur rock de Zappa. Mira Wanek signe ici un album agrémenté d’une multitude d’invités, chœurs, soufflants (trompette, clarinette, tuba, basson, cor) et surtout deux violonistes très pertinents. Les arrangements comme la composition sont riches et audacieux. À l’écoute de cet enregistrement, on ne se pose plus la question qui fait la personnalité d’Už Jsme Doma. 10 minutes suffisent et hop! on chante en chœur autour d’une bonne bière dans une hospoda, on est à Prague, y’a pas de doute, on est bien à la maison! Chaudement recommandé par Moo! Écouter la quatrième piste du CD, «Tiha», 4:49.
Originaire de la ville Teplice, ce groupe phare de la scène alternative tchèque qui existe depuis 1985 nous propose un punk/ska/grégorien/avant-rock/… j’arrête!!!! D’une énergie débordante, parfois festive. Album culte, Hollywood, enregistré en 1993 est à l’origine de leur notoriété. Les compositions y sont généreuses et inspirées, et c’est à mon avis leur meilleur production… Usi, plus classique, les confirme comme groupe radicalement punk, mais novateur! Écoutez Poslepu, de leur album, «Hollywood», et Tenky Led, de leur album, «Usi».
Už Jsme Doma, nous propose ici plus qu’un simple disque, mais un véritable objet de valeur. Leur illustrateur fétiche, Martin Velicek, nous a concocté un livre dépliant, comme ceux que vous aviez quand vous étiez enfant, avec les petites languettes qu’on tire… Mais souv’nez-vous, bon sens! Vous imaginez bien que ça n’est pas à mettre dans les mains des petits, surtout qu’ils pourraient bien l’abîmer!!! Tout l’univers de Velicek est là, Už Jsme Doma sur scène, en camion, des scènes de beuveries, ses maisons, son morbide «drôle» Vous y trouverez aussi un livret (en anglais) avec historique, textes des chansons, dates des concerts jusqu’à 1997. Vous y ajoutez le CD illustrant le film sur Velicek, des morceaux inédits entièrement instrumentaux, le compte est bon. Attention au poids!!!!!
Premier album d’un des plus important groupe de rock de traverse tchèque, enregistré début 1990. Certainement un des plus captivant, les arrangements sont généreux grâce aux deux saxophonistes et sur certains morceaux un violon. Les accents punk énergique de traviolle sont présents et savamment incorporés aux côtés musique nouvelle et progressive chère à Frank Zappa ou Etron Fou Leloublan. Les chants lyriques qui a fait le succès du groupe et les mélodies slaves sont très présentes. Moins direct qu’«hollywood» mais sacrement bien léché. Incontournable! Écoutez une chanson de leur album, «Uprostred slov»
Bon bin vous n’allez pas me croire, cet album est génial!!! C’est pas très dur, un album en Live pour les 20 ans du groupe enregistré à Prague en octobre 2005. Le nouveau line-up à une sacrée patate, techniquement bien au-dessus des précédents, du coup les nouvelles compositions ont droit à une deuxième naissance et les tubes comme «Kovbojska, Jassica, Telefon, Napul, Hollywood, Jo nebo nebo, Julecek...» ont prit un coup de fraîcheur. Et pour en rajouter une couche, 20 choristes!! et le retour de Jindrich Dolansky au saxo en titre bonus. Vous avez compris, «je suis très heureux…» Écoutez Rec, de leur album, «20 Letu».
Troisième album sous son nom, la différence présente ici est un gros travail d’orchestration et d’arrangements. Les ingrédients sont les mêmes, une voix chaude et rassurante, une guitare acoustique caressante à la fois rythmique et mélodique. Les longues pièces, à la fois mélancolique et optimiste, même si la dernière a quelque chose d’inquiétante, permettent de mieux pénétrer dans l’univers de notre sorcier préféré. La présence de son complice percussionniste, Milos Dvoracek (Cikori de Bittova, VRM) est très importante, ce qui donne à ce disque de chansons inclassable une note jazzy. À noter une reprise de Dunaj et une autre de VRM en ouverture du disque, magnifique! Écoutez Co mi chybi, de son album, «Ingwe».
Une réédition très attendue de son 1er album solo sorti initialement en 1994. Cet album garde plusieurs influences de cette époque et conserve les côtés tourmentés de Dunaj et E, l’autre influence principale, une coloration mélancolique et une fragilité comme il le proposait dans la première formule de Rale. La différence entre son récent «Pisne Nepisne» est l’utilisation de la basse et de claviers qui rend cette musique un peu plus sombre et inquiétante, sans rien élever à son style de voix très envoûtant. À noter trois bonus enregistrés en 2005. Écoutez une chanson de son album, «Jsem hlina»
Leader, guitariste, auteur et compositeur du groupe Z Kopce et actuellement de Ty Sycaci, pendant quelques années ce performeur tchèque c’est intéressé à la poésie sonore et au travail de la voix en particulier. Ce travail est beaucoup plus expérimental et en solo. Utilisant toutes les parties de son corps, torse, cuisses, mains et d’éléments sonores divers. Nous ne sommes pas ici en présence d’un exercice de style prétentieux mais plutôt comme si un enfant découvrait les possibilités de sa voix, de sa langue, de ses lèvres, de sa gorge… Un jeu sain en somme. Écoutez Leonardo, de son album, «Cirkuschaosminaret».
Vladimír Václavek (ex: Dunaj, Rale, Cikori, E) a le génie des rencontres, par sa personnalité, ses collaborateurs libèrent toute leur sensibilité, par son contact, toute leur sève créatrice. Ils nous proposent ici un croisement entre le phrasé jazz/funk d’un batteur débordant d’inventivité et de finesse, les tensions mélodiques aux couleurs psychédéliques d’une guitare électrique caressantes soutenue par son jeu rythmique et fluide d’une guitare acoustique généreuse et chaude, pour couronner le tout, l’appui d’une voix douce, ensorcelante et instinctive. Cette alchimie donne corps à une musique nous libérant de nos tensions, sans heurt, une douce inconscience pénètre nos esprits envoûtés. Écoutez Vubec Nic, de leur album, «VRM».
C’est du pur rock’n’roll baigné dans une bassine d’acide et de noise garage. C’est crade avec comme un bruit de gravier dans les rouages, une musique qui ne connaît qu’un seul rythme, relativement basique mais jamais simpliste. Un bloc monolithique impénétrable qui aurait ce bon vieux rock’n’roll comme religion. Sous une couche de saturation, le trio aime les mélodies poignantes sans chichi. Répéter ses lignes blanches, tenir la note, aimer faire vibrer ses instruments, faut que ça sonne bon dieu! (Texte volé à pertes et fracas, www.perteetfracas.org). Écoutez The impetus to kill, de leur album, «Stark naked creeping…».
Petite devinette! Quel est le groupe tchèque qui aura le plus influencé Už Jsme Doma? Et bien c’est les quatre jeunes filles de Dybbuk qui deviendra par la suite Zuby Nehty, ça en bouche un coin aux gros tout pleins de poils! L’autre particularité de cette formation est l’utilisation de la flûte dans une formule classique, guitare, basse, batterie. Rétrospective de 1980 à 1999 sur le premier cd, dans le second, la première partie est consacré à leur travail entre 95 et 98 pour le théâtre dans l’esprit des contes (très populaire en Tchéquie), le deuxième partie, ce sont cinq morceaux en concert et pour finir cinq autres interprétés, enregistrés, masterisés sans batterie ni claviers et qui n’auront jamais été édités. Écoutez Sen, de leur album, «Best of & rarety».
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